9 mai
Pour rejoindre Solo de Jogja, j'ai pris le car puis ensuite un becak m'a déposé à la Cakra Homestay, dans le centre. J'ai négocié âprement le prix de la chambre, très différent de celui annoncé dans le Lonely.
Une fois mes affaires posées dans la chambre, je suis partie à la découverte de la ville et à la recherche d'un guide pour aller voir le Candi Sukuh et le Candi Cehto, deux temples situés à l'extérieur de la ville. Au Istana Griya Hotel, j'en trouve un pour rp180 000.
La fin de la journée s'inscrit sous le signe de la galère : impossible de retirer de l'argent au distributeur. Ayant testé 3 banques différentes, je commence à paniquer. Alerte générale ! Je demande à consulter internet à l'hôtel où je séjourne car je n'ai plus assez d'argent pour aller dans un cyber... En cash, il me reste tout juste de quoi payer ma nuit d'hôtel et prendre un car pour Surabaya. Via internet, j'alerte tout le monde de mon problème. Seule solution : appeler le centre qui gère les cartes bleues, mais c'est à moi de le faire. Appeler avec mon portable en Indonésie ? Je n'ai pas le choix et la facture promet d'être amère... Surtout quand on me répond : "On ne sait pas d'où vient le problème, on ne peut pas vous aider..." !
Dormir le ventre vide et la tête remplie d'inquiétudes n'est pas chose aisée. Heureusement, il y a la piscine pour se détendre, même à minuit !
10 mai
Je me lève à 6h et à 6h30, je suis prête, mes sacs aussi (n'étant pas sûre de pouvoir payer une deuxième nuit, je libère ma chambre). Je décide de refaire une tentative de retrait et miracle, le distributeur me donne des billets : Hallelujah ! Je vais pouvoir apprécier mon tour dans les montagnes avec mon guide sans être préoccupée par mon sort ! Le trajet sur son scooter est assez chaotique, surtout que Todi, mon guide, ne conduit pas très bien...
Le Candi Cehto surplombe la vallée et offre une vue sur les montagnes et volcans qui vaut le détour. Le Candi Sukuh, avec ses scènes soi-disant explicites (quelques pénis en érection ici et là...), est un temple dédié à la fertilité. Je suis un peu déçue par Todi, qui me donne des explications que je connais déjà grâce au Lonely et qui ne sait pas répondre aux questions que je lui pose. Dommage...
L'après-midi, je visite le Danar Hadi, un musée consacré au batik. La visite guidée en anglais est très enrichissante et comprend un passage dans les ateliers.
Ayant un peu faim, je m'arrête à la pizzeria à côté : "Ô Solo Mio". Que je recommande car les pizzas sont très bonnes ! Et aussi parce que cela m'a fait rire d'entendre en fond sonore La Mano Negra et... Lara Fabian !
Ensuite, je suis allée voir le Pasar Klewer, grand marché couvert avec de nombreuses échoppes proposant divers articles textiles. Comme les autres marchés couverts que j'ai vu en Asie, c'est un immense bordel coloré !
Et pour terminer la journée, je m'accorde un moment de calme, de relaxation et de bien-être. Attention, instant fille : Troisième ! J'avais repéré un salon de coiffure à côté de la pizzeria et je n'ai pas regretté mon choix. Pour rp30 000 (soit environ 3€), j'ai eu un shampoing, un massage de la tête, des épaules, des bras et des mains, un masque pour les cheveux avec de la vapeur et un séchage/lissage des-dits cheveux. Se faire chouchouter comme ça et prendre du temps pour moi m'a fait énormément de bien. En plus, après, je pouvais frimer avec mes jolis cheveux... ^^
L'envie de partir de Solo me pousse à trouver un moyen de m'en aller rapidement (au lieu de prendre le train de nuit, ma première idée). Heureusement, je trouve une agence qui me propose un minibus. Départ 22h de l'agence et arrivée directement chez Philippe (le couchsurfer qui me prête sa maison), un peu plus long que le train mais aussi cher et surtout beaucoup plus simple.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire