Lundi 11 avril
Aujourd'hui, je suis fatiguée et j'accuse un petit coup de ras-le-bol... Je crois que je veux trop en faire. Le jour du départ approche à grand pas et il y a encore beaucoup de choses que j'aimerais voir.
Ce matin, j'ai commencé par le Marché de la Soie mais cela m'a semblé trop commercial et touristique. Cet endroit mérite un coup d'œil, mais je ne m'y suis pas attardée. En y arrivant dans ce grand bâtiment moderne, je me suis tout de suite dirigée vers les escalators pour atteindre le 3ème étage (qui selon le Lonely Planet, est le seul endroit où l'on peut encore trouvé des pièces authentiques). Cela ressemble plus à un grand magasin type Printemps ou Galeries Lafayette qu'à un marché... Pour moi, cet endroit manque de charme. Pourtant, parmi les tissus, les vêtements et autres accessoires (cravates, foulards, ...), j'aurai dû être dans mon élément. Je me suis vite sentie oppressée. L'espace est organisé par de nombreux box, dans lesquels se trouvent des vendeuses prêtent à sauter sur les acheteurs potentiels.
En passant devant l'un des stands, je finis par m'arrêter et regarder des vêtements pour enfants. Difficile de résister, c'est tellement mignon !... Tout de suite, la vendeuse me tombe dessus et me propose une robe de petite fille en satin. Elle m'annonce 220Y. Je dis non et commence à partir alors elle descend à 200 puis 150. Je lui dis que ça ne m'intéresse pas. Elle finit par me tendre sa calculatrice pour que je fasse une proposition. Je pense à Chloé, ma petite cousine, qui est très coquette et serait ravissante dedans. Alors j'y vais au culot et propose 60Y. Après négociations, je finis par l'emporter à 90Y. Je suis fière d'avoir marchandé mais je pense que c'est encore un peu cher... C'est difficile pour moi car je n'ai pas encore bien assimilé la valeur des choses et je ne veux pas être offensante en proposant un prix trop bas.
Après cette expérience, je pars me promener dans la ville en passant par le Parc Ritan (que j'avais fait le premier jour) et le Temple Zhihua, situé au milieu de hútòng. Je le trouve sans grand intérêt mais c'est surtout, je pense, parce que j'arrive à saturation des temples et des palais !
Nouvelle épreuve : acheter à manger au Seven Eleven, sorte de petite supermarché. La difficulté étant de savoir ce qu'on est en train d'acheter car tout est écrit en chinois...
L'après-midi, j'ai visité le Temple des Lamas. Semblable aux autres à l'exception d'une impressionnante statue de Bouddha. Elle mesure 18m et est sculptée en un seul morceau dans un tronc d'arbre. C'est une vraie prouesse, si bien que la statue figure dans le Guinness Book...
Beaucoup de gens viennent prier dans ce temple. Pour honorer Bouddha, ils doivent faire brûler 3 bâtonnets d'encens.
Beaucoup de gens viennent prier dans ce temple. Pour honorer Bouddha, ils doivent faire brûler 3 bâtonnets d'encens.
Le soir, nous allons manger dans un restaurant coréen avec Vanessa. Situé à Nanluogu Xiang, au coeur d'un hútòng, ce restaurant possède un toit-terrasse qui nous offre une jolie vue sur les rues en contrebas pendant notre dîner.
Mardi 12 avril
C'est ma dernière journée à Pékin. Je m'impose une matinée de repos à l'appartement avant de partir sillonner une dernière fois la ville. Au programme : le Dagoba blanc du Temple Miaoying et les bords du lac Houhai. Grosse déception en arrivant à la Pagode blanche : celle-ci est en cours de rénovation et seule la pointe n'est pas recouverte d'échafaudages...
Ayant atteint mon paroxysme de fainéantise aujourd'hui, je décide de prendre un taxi. C'est la première fois que je vais le faire seule (à Pékin bien sûr...). Pour héler un taxi, il faut faire un signe de haut en bas avec la main, la paume dirigée vers le sol. Une fois dans le taxi, j'arrive à lui expliquer où je veux me rendre et c'est une grande fierté pour moi ! Il me dépose donc près du lac Houhai. La promenade autour du lac n'est pas aussi reposante que je le pensais : de nombreux conducteurs de rickshaw (sorte de pousse-pousse avec un vélo) viennent me solliciter... Des "Lady !" ou encore des "Miss !" fusent et je passe mon temps à dire non. En passant près des bars et des restaurants, même topo... Je finis par m'installer sur le toit-terrasse d'un bar avec une glace aux myrtilles pour m'accorder un petit moment de calme.
Sur le chemin du retour, j'emprunte une rue commerçante afin de gagner la Tour du Tambour. Dans l'une des boutiques, je m'arrête pour regarder ... (je ne peux pas vous dire quoi, c'est un cadeau pour mon amoureux...) et la vendeuse, comme d'habitude, me saute dessus. Je m'essaie à nouveau au marchandage et arrive à faire baisser le prix de 480Y à 100Y. Mais comme la veille, je pense que c'est encore trop cher... Je suis quand même contente de mon achat et j'espère qu'il fera plaisir à celui à qui il est destiné.
Le retour se fera en taxi (grosse, grosse flemme).
C'est ma dernière journée à Pékin. Je m'impose une matinée de repos à l'appartement avant de partir sillonner une dernière fois la ville. Au programme : le Dagoba blanc du Temple Miaoying et les bords du lac Houhai. Grosse déception en arrivant à la Pagode blanche : celle-ci est en cours de rénovation et seule la pointe n'est pas recouverte d'échafaudages...
Ayant atteint mon paroxysme de fainéantise aujourd'hui, je décide de prendre un taxi. C'est la première fois que je vais le faire seule (à Pékin bien sûr...). Pour héler un taxi, il faut faire un signe de haut en bas avec la main, la paume dirigée vers le sol. Une fois dans le taxi, j'arrive à lui expliquer où je veux me rendre et c'est une grande fierté pour moi ! Il me dépose donc près du lac Houhai. La promenade autour du lac n'est pas aussi reposante que je le pensais : de nombreux conducteurs de rickshaw (sorte de pousse-pousse avec un vélo) viennent me solliciter... Des "Lady !" ou encore des "Miss !" fusent et je passe mon temps à dire non. En passant près des bars et des restaurants, même topo... Je finis par m'installer sur le toit-terrasse d'un bar avec une glace aux myrtilles pour m'accorder un petit moment de calme.
Sur le chemin du retour, j'emprunte une rue commerçante afin de gagner la Tour du Tambour. Dans l'une des boutiques, je m'arrête pour regarder ... (je ne peux pas vous dire quoi, c'est un cadeau pour mon amoureux...) et la vendeuse, comme d'habitude, me saute dessus. Je m'essaie à nouveau au marchandage et arrive à faire baisser le prix de 480Y à 100Y. Mais comme la veille, je pense que c'est encore trop cher... Je suis quand même contente de mon achat et j'espère qu'il fera plaisir à celui à qui il est destiné.
Le retour se fera en taxi (grosse, grosse flemme).
100Y?...
RépondreSupprimerUn mikado?
À bientôt de te lire
Des bises,
Saumon
Du coup, après avoir acheté des produits dont le nom était écrit en chinois, tu nous a pas narré ces surprises gustatives? AS-tu au moins reconnu ce que tu as mangé (et pas fait caca trop mou)?
RépondreSupprimerVrai que d'ici, quelques centaines de ¥ ne paraissent pas grand chose, difficile quand on débarque de savoir quel est le juste prix des choses. Mais à voir comme tu traites les affaires il y a de la marge au départ ;)
RépondreSupprimerA vite par ici !
Bises
A&O
Le bilan semble un peu mitigé sur cette destination ?
RépondreSupprimerIl faut espérer que tu trouves le zen dans les prochaines destinations.
Peut-être faut-il sortir des grandes villes pour voir plus d'authenticité ....
On te fait de gros bisous
Des bisous a toi aussi mon Saumon...
RépondreSupprimer@ Mathgon : les papilles se regalent, meme si parfois elles prennent feu ! ^^ En tout cas, aucun probleme gastrique ou autre a deplorer pour le moment...
@ Aurore et Olive : je suis contente de voir que vous suivez mes aventures et bientot, ce sera l'inverse ! Je vous embrasse.
@ Les vieux pas si vieux... : Les derniers jours ont ete un peu difficile mais le bilan est positif au final. J'ai presque eu du mal a partir... mais je suis tres bien au Cambodge ! Des bisous a vous deux et au p'tit noir ;-)